Je me tenais nu au milieu de la pièce. De chaque côté de moi,
à environ deux mètres l'une de l'autre, se tenaient deux
poutres de bois pleines qui montaient du sol au plafond, avec divers anneaux,
poulies et crochets répartis de part et d'autre. J'avais
reçu l'ordre d'attendre là, les yeux baissés, sans
bouger, ni lever les yeux sous aucun prétexte. Je pouvais l'entendre
bouger derrière moi. Je sentais qu’Elle préparait quelque chose, mais
je ne savais pas quoi. Je devais me faire violence pour ne pas me retourner et
regarder. J'avais déjà subi son mécontentement une ou deux
fois par le passé et je n'avais aucune envie de répéter
l'expérience. La pièce était chaude, confortable et sentait
le cuir poli ; ce genre d'odeur confortable et rassurante que vous associez
aux vieilles maisons de campagne et aux salons raffinés. Rien de tout cela
pourtant! L'odeur provenait des nombreux meubles recouverts de cuir qui
remplissaient la pièce : des chaises, une tables, une croix, un banc.
Tous équipés de contraintes et attendant la prochaine victime
volontaire, moi!
Ma rêverie fut écourtée quand, sans prévenir, Elle me
passa une cagoule en cuir par-dessus la tête. Rapidement, Elle tira et
serra les lacets. Je réalisais que ce n'était pas ma cagoule
ordinaire. Le col s'étendait jusqu'à mes épaules et
était baleiné, immobilisant totalement ma tête. Alors que le
cuir se tendait sur mon visage, j'ai également découvert le
rembourrage, stratégiquement placé pour couvrir mes yeux et mes
oreilles. J’étais sourd et aveugle. Ma bouche resta libre. C’est ce que je
sentais pour l'instant du moins. En plus des fers métalliques de mes
poignets et de mes chevilles que je portais déjà, ses mains
commencèrent à boucler de fortes menottes autour de mes cuisses et de
mes avant-bras. Avec maitrise, elle écarta en grand mes jambes et est
cadenassa une barre d’écartèlement entre mes chevilles,
empêchant toute tentative de ma part de refermer mes jambes. Ensuite, mes
poignets furent également cadenassés à une longue barre
d’écartèlement. Je sus immédiatement que je ne pouvais plus lui
échapper. C'est à ce moment-là que je l'ai senti. Une
traction ferme et solide tirant mes bras au-dessus de ma tête. Elle
continua jusqu'à ce que je sois presque obligé de tenir sur la
pointe de mes pieds. Elle s’arrêta, tenant fermement mes bras au-dessus de
ma tête. Je pouvais sentir son corps contre le mien alors qu’Elle bougeait,
passant des cordes au travers des fortes menottes de mes bras et de mes cuisse,
les tirant vers contre les poutres. Mes bras et mes jambes furent non seulement
écartés, mais aussi maintenus rigides par les barres
d’écartèlement. Je réalisais soudainement que je ne pouvais plus
me déplacer du tout. J’étais effectivement crucifié debout et
complètement impuissant, à sa merci.
Je n'avais aucune idée de ce qui m’attendait. Elle ne m'avait
donné aucune information, aucun indice sur ce qu’il allait se passer. Tout
ce qu’Elle avait dit était que je pouvais terminer la session à tout
moment en disant «Stop», mais que si je le faisais, je passerais
les trois prochains mois enfermé dans ma ceinture de chasteté avec
absolument aucune libération. Comme cela ne faisait pas longtemps que je
venais de passer deux semaines interminables de punition dans ma ceinture pour
une question de masturbation sans autorisation, la seule pensée d’y passer
trois mois entiers m'avait rempli d'horreur. Pas question de dire
«Stop»! C'est à ce moment que j'ai ressenti une
succion étrange sur mon pénis. Quelque chose l’aspirait, le retenant
prisonnier et forçant mon sang à le remplir avec force. Que je le
veuille ou non, j’avais une érection digne de celles que j’avais
expérimenté à mon adolescence. Puis, étonnamment, la chose
a commencé à bouger. Comme la plus forte fellation du monde, elle
commença à sucer et à relâcher de façon rythmée,
entrant et sortant avec un mouvement lent et délibéré qui me fit
haleter en quelques secondes.
Je me perdais dans cette sensation, chaque succion plus exquise que la
précédente, jusqu'à ce que mon cul explose d’une douleur
ardente comme je n'avais jamais connu. Mes fesses furent en feu et ça
ne s'arrêtait pas. Chaque fois que la succion s’effectuait, une
douleur cuisante et agonisante explosait sur mon cul. Je pouvais deviner que
c'était une sorte de battoir mais les coups étaient si puissants
qu'il était difficile de penser à quoi que ce soit. Suce...
douleur... suce... douleur... suce... douleur... et ainsi de suite. Je cherchais
désespérément à débander pour arrêter ce tourment
mais l'aspiration ne me laissait aucune chance. Elle gardait le sang dans
mon pénis, me forçant à rester dur malgré l'agonie de
mes fesses maltraitées. Je perdis la notion du temps. Je commençais
à gémir, puis à gémir carrément et puis finalement
à supplier.
«S’il vous plaît Maîtresse…»
Je ne pouvais rien entendre. Je ne pouvais rien voir. Je n'avais aucune
idée de ce qu’Elle allait faire. Mes larmes commencèrent à se
former derrière sous ma cagoule alors que le tourment continuait sans
répit. Mes gémissements devinrent plus forts, la suppliant
d'avoir pitié de moi, d’arrêter cette fessée automatique.
Mon derrière était presque engourdi par la douleur, mon pénis
palpitait dans sa prison vide quand, sans aucun avertissement, je sentis
qu'elle entrait par derrière. D’une poussée puissante, profonde
et dure et Elle remplit mon cul. J'étais choqué, surpris,
désemparé alors qu'elle commençait à me baiser
s’adaptant au rythme de la machine à sucer toujours attachée à
mon pénis. Je perdis toute notion du temps. Je fus aspirer dans un
tourbillon de sensations alors que j'étais baisé et sucé
sans pitié jusqu'à ce que je ne puisse plus en supporter
davantage et que mon corps se tordit dans les contraintes et que l'orgasme
déferlait. Je jouissais encore et encore, mes couilles étant
asséchées par la puissance de la machine, alors qu'elle me
pilonnait profondément le cul. Je sentis mes genoux devenir faibles et ce
fut la dernière sensation. Je m’étais évanoui.
Quand je me suis réveillé, j'étais allongé sur le banc
de cuir, encore nu, mais libéré de toutes mes menottes. Mes
vêtements étaient poser sur le côté du banc et
m'attendaient. Assise sur une chaise à l'autre bout de la
pièce, Maîtresse, me regardait avec un sourire amusé. En me
voyant réveillé, Elle dit.
«Trop pour toi ?... Eh bien, tu auras quelques semaines pour
récupérer avant ta prochaine session...»
Je vis sa détermination dans ses yeux et du plomb pesa sur mon estomac. Un
profond sentiment de peur me remplit s’étendant dans mon esprit. Je
baissais la tête et les yeux et je découvris le métal luisant et
scintillant de ma ceinture de chasteté fermement attachée à ma
taille. A cette seconde je sus. Elle m'avait prévenu, il y a
longtemps, quand je me suis soumis pour la première fois, qu'elle
exigerait un contrôle absolu et que si j'essayais de lui
résister, Elle le prendrait simplement... et Elle l'avait fait.
«Bien», dit-Elle, «tu ne me remercies pas ?»
Je me mis debout, nu à l'exception de cette ceinture de chasteté
que je détestais et adorais. Je traversais la pièce et
s'agenouillais devant elle. Les yeux baissés, je savais que
j'étais exactement là où je devais être.
«Merci Maîtresse»

